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Charlemagne, un Empereur pas "barbant" au final ...

Bon, celui-là, tout le monde connaît, non ? Ce "sacré Charlemagne", comme le chantait France Gall en 64, supposé, entre autres, avoir inventé l'école. Carolus Magnus, roi des Francs, Empereur "à la barbe fleurie", de la lignée des Carolingiens, fils de Pépin le Bref et de Berthe au Grand Pied, petit-fils de Charles Martel, etc etc ...


Oui mais justement, on a souvent que des informations très partielles, venues de droite et de gauche du fond de nos souvenirs de bancs d'école ! C'est peut-être pas mal de remettre tout ça à plat et de décortiquer le vrai du faux ... Allez, c'est parti avec un gros morceau cette semaine !





Au commencement était ... ben la naissance

Oui, mais alors, en fait, si on est à peu près sûr du jour, le 2 avril, c'est bizarrement l'année qui pèche ! Sachez donc qu'il est né soit en 742, soit en 747, soit en 748. Plusieurs raisons à cela. 742 se base sur le fait que Charlemagne est mort dans sa 72e année (et l'année de sa mort elle, a été bien documentée). Mais ce nombre de 72 est douteux car apparemment son biographe paraphrasait alors la "Vie des douze Césars" de Suétone ... Super, bravo le biographe. Comment embrouiller tout le monde !


Quant aux années 747 et 48, elles sont basées sur un énoncé des Annales de Petau. Problème : Charlemagne est censé être né avant le départ de son oncle Carloman pour Rome (août 747 ...). Ce que l'on sait, c'est que Pépin et Berthe se sont mariés en 743 ou 44. Si Charlemagne est effectivement né en 42, ça en ferait un enfant illégitime, ce qui n'est pas top. Bref, on se contentera de dire qu'il est né entre 742 et 48, parce que, encore de nos jours, les historiens ne se sont toujours pas mis d'accord sur le sujet et ce n'est pas votre humble serviteur qui aura la prétention de trancher !


Quant au lieu de naissance, c'est kif-kif ... Quierzy-sur-Oise, Ingleheim am Rhein, Aix-la-Chapelle, Herstal, Jupille .............. La liste est longue ! On suppose qu'il serait plus probablement né dans l'une des 2 dernières villes citées, en Austrasie, car il s'agissait des résidences les plus fréquente des parents et aïeux de Charlemagne.


Et jusqu'à son avènement, il faut avouer que les infos sur notre Carolus sont limitées ... Ce dont on est sûr, c'est qu'en 760, il est mentionné dans un diplôme concernant l'abbaye de Saint-Calais, mais bon ... On sait qu'il parlait le latin et lisait le grec ... et c'est à peu près tout ! Autant dire pas grand chose.




Il a régné, il a régné, mais pas du tout au singulier ... (à lire sur l'air de la série animée Spider-Man de 1966)


Eh non, il n'est pas tout seul à régner à la mort de son père Pépin. Avant de passer l'arme à gauche (le 24 septembre 768), notre bref souverain a tout prévu : son royaume sera partagé entre ses fils Charles (Carolus / Charlemagne, c'est le même, n'est-ce pas) et Carloman. La paix entre ces deux nouveaux royaumes est relative, mais des rivalités sont bien présentes.


Quand, 3 ans plus tard seulement, Carloman meurt brusquement, Charles s'empare dans la foulée de son royaume, au mépris de l'héritage des enfants du défunt ... Bah voyons, vas-y, hein, fais comme chez toi ! La veuve et les enfants fuient se réfugier en Italie (auprès du roi des Lombards), tandis que Charles devient, de fait, roi de tous les Francs.


L'empire est à venir


Oui bon, ok, elle était facile celle-là. Mais avant d'en arriver là, va falloir conquérir deux ou trois trucs. En 768, le royaume Franc se compose de l'Austrasie, de la Neustrie, la Bourgogne, la Provence, l'Alémanie et aussi de territoires semi-autonomes comme l'Aquitaine, la Bavière et la Frise. Mais ça ne s'arrête pas là, puisqu'on a aussi les royaumes anglo-saxons, les chefferies bretonnes de la péninsule armoricaine, l'Espagne musulmane (du côté de Cordoue), le royaume chrétien d'Oviedo (dans les Asturies), le royaume des Lombards (en Italie, donc), les Etats Pontificaux, le duché de Bénévent, les possessions byzantines (Naples, Pouilles, Calabre), la Saxe, mais aussi les peuples Scandinaves du Danemark, les Slaves du nord et du sud et enfin, les Avars de Pannonie. OUF !


Et le fait que tout ce petit monde soit éparpillé un peu partout eh ben ça provoque un peu l'effet "loin des yeux, loin du cœur". Alors pour que ses vassaux lui restent fidèles, Charles multiplie les petits gestes : il leur alloue des terres, ça c'est plutôt sympa, mais il leur fait aussi prêter serment et leur envoie de temps à autre des "missi dominici", des sortes d'agents royaux, pour surveiller un peu ce qui se trame ...


Et durant les 30 années qui viennent, de guerres en campagnes, d'alliance en soumissions, le royaume Franc s'étend, à son apogée, sur les territoires actuels de la France, de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, de l'Allemagne, de la Suisse, de l'Autriche, de la Hongrie, de la Slovénie, d'une bonne partie de l'Italie, d'un bout de l'Espagne, sans compter les îles anglo-normandes, les principautés d'Andorre, de Monaco, du Liechtenstein et enfin, il a une autorité indirecte sur les Etats pontificaux, la Silésie, la Bohême, la Moravie, la Slovaquie et la Croatie.



Plus que quelques étapes à franchir ...

Nous sommes donc à la fin du VIIIe siècle et, avec quelques petites conquêtes ici et là, Charles est maître de tout l'Occident chrétien ou presque. En fait, tous ceux qui reconnaissent l'autorité religieuse du Pape, reconnaissent celle de Charles sur le continent Européen (au sens large). Le roi est à la fois serviteur ET protecteur de l'Eglise, ils deviennent presque indissociables.


Du côté de Byzance, c'est Irène, mère de Constantin VI, qui dirige (après avoir fait aveugler son fils, qui mourut peu après ... sympa). Et, même si elle revendique le titre de basileus (roi), du côté carolingien, ben on la prend un petit peu beaucoup pour une usurpatrice (petit rappel historique, à l'époque, ne subsiste plus, depuis 300 ans, que l'Empire Romain d'Orient). Donc, là-bas aussi, y'a un coup à jouer.


En 799, Léon III, successeur de Adrien Ier, subit un attentat. Il est molesté et séquestré. Libéré grâce à l'intervention du duc Winigise de Spolète et des missi dominici de Charles, il est ramené à Paderborn, en Allemagne d'aujourd'hui, où il passe un mois et rencontre plusieurs fois Charlemagne. Autant dire que le contenu de leurs réunions, s'il n'est pas connu, avait certainement un but particulièrement politique.


En octobre, le Pape est rapatrié à Rome, histoire d'asseoir sa position depuis son attentat.


Le 24 novembre, Charlemagne le rejoint et s'établit, avec son armée (oui, parce qu'en fait, il était un petit peu en campagne dans le coin), près du Vatican.


Ca tombe bien, on en profite pour organiser le procès des agresseurs de Léon III, mais également de ce dernier. Parce que oui, c'était pas juste un acte gratuit, on l'accuse d'avoir un comportement immoral ! Bref, Charlemagne entend tout ce petit monde, mais aucun n'ose accuser ouvertement le Pape en présence du roi ... Chacun se décharge sur les autres. Au final, pour la forme, ils sont tous condamnés à mort ... mais voient immédiatement leur peine commuée en bannissement. Bon, ça va, ça aurait pu être pire. Mais Charlemagne ne peut pas non plus ignorer les accusations ... Léon III s'en sort en prêtant un serment officiel, dit "serment purgatoire" (un truc qui se faisait en Allemagne à l'époque), au cours duquel il jure solennellement être innocent des charges qui lui sont reprochées. Ouais, c'est vraiment juste histoire de dire, hein. Il faut que, pour tout le monde, il y ait un semblant de procédure. Donc les accusateurs sont bannis, l'accusé est blanchi, tout est bien qui finit (à peu près) bien !


Maintenant que tout ça est réglé, reste LA grande question : Charlemagne, empereur oui ou non ?


Dans le camp carolingien, on invoque la vacance du trône de Byzance parce que oui, Irène, là, ben on en veut pas. On ne s'accapare pas le pouvoir à coup de magouilles et d'infanticides ! Enfin, plus avec Charlemagne, en tout cas.


Et comme Charles a déjà le contrôle des anciennes résidences impériales d'Occident (déjà, Rome, c'est pas mal comme symbole, avec le Vatican comme cerise au milieu de ce gros gâteau), on se dit que c'est plutôt légitime. Donc, on valide les arguments, Charlemagne gagne à l'applaudimètre et accepte la charge qu'on veut bien lui confier. Nous sommes le 23 décembre 800.


Petit Pape à Noël


Car c'est bien le Pape, Léon III, qui couronne Charlemagne empereur d'Occident, juste deux jours plus tard, le 25 décembre 800. Perso, on m'a jamais offert de titre d'empereur à Noël ...


Bon, à l'origine, lors de la cérémonie, il était prévu que Charlemagne se remette lui-même la couronne, mais Léon le prend au dépourvu et, alors que le souverain est agenouillé en prière, pouf ! Il la lui colle sur le caillou ! Histoire, évidemment, de bien montrer qui c'est le patron et que c'est Dieu qui couronne les rois et empereurs. Charles est un petit peu vénère, mais prend sur lui. Il aurait souhaité suivre le rituel byzantin lors duquel c'est le Pape qui est censé s'agenouiller devant l'empereur. On notera que Napoléon Ier, lui, échaudé par cette anecdote, prendra bien le soin d'imposer ses vues avant et de se couronner lui-même !


Charlemagne fera officiellement changer ce rituel pour son fils, Louis le Pieux, en 813, la couronne étant déposée sur l'autel, en libre service ...



Bisbille à Byzance


Ca pourrait être le titre d'un roman ou d'un film d'Audiard, mais non, on est toujours bien dans notre bio de Charlemagne.


Bah oui, faut pas s'étonner, à Byzance, le couronnement et le titre impérial de Charles, on s'en claque le pilum ! Et Irène, l'impératrice en poste, de traiter Charlemagne d'usurpateur. On s'en sort pas. Côté carolingien, on avance le fait que le titre d'empereur ne peut être porté que par un homme et que madame n'a rien à faire sur le trône.


Irène n'est pas folle et, malgré l'opinion publique, cherche à apaiser la situation avec les Francs. Elle ne veut pas d'une guerre, évidemment. Car la menace est bien réelle : si les Byzantins ne le reconnaissent pas empereur, Charlemagne viendra faire reconnaître son titre par la force.


Mais bon, si on peut faire autrement, on va le faire. Le nouvel empereur envisage un mariage avec Irène et dispatche des ambassadeurs à Byzance. Par retour de messagers, cette dernière lui fait savoir qu'elle n'est pas hostile à l'idée et on commence à établir les grandes lignes du projet. Parce que ce n'est pas seulement une question de décoration de salle pour le mariage, mais aussi d'organisation de l'empire. Seulement, en 802, les opposants à Irène montent un coup d'état, et la renversent.


Il faudra attendre 10 ans pour que l'empereur d'Orient, Michel Ier Rhangabé, fasse le premier pas en présentant Charlemagne en tant que "Charles, roi des Francs [...] que l'on appelle leur empereur" ... Vous voyez la magouille ? Alors ok, c'est un empereur, mais on ne se prononce pas sur la légitimité du titre.


Ce sera finalement le successeur de Michel, Léon V l'Arménien, qui, en 813, reconnaîtra officiellement Charlemagne comme empereur d'Occident.


Carolus Magnus Imperator Rex


Non, ce n'est pas un dinosaure, et on peut traduire ça par "Charles le Grand, Empereur Roi". Mais ça sonne bien mieux en latin, hein ?


Pour Charlemagne, son pouvoir est enfin assis (oui, sur le trône, ha ha ha ...), mais il estime que ce titre ne lui est conféré qu'à titre personnel, pour tout ce qu'il a accompli, mais qu'il ne lui survivra pas.


En 806, il a d'ores et déjà établi son testament, dans lequel il partage l'Empire entre ses fils, sans faire mention une seule fois du titre.


Seulement, en 813, ben, des fils, il ne lui en reste plus qu'un. Du coup, il revoit sa copie et décide de lui refiler le package complet : l'intégralité de l'empire ET le titre. Ce sera lui-même qui posera la couronne sur la tête de son fils.



Charlemagne, l'héritage


Oui, ça sonne comme un titre de film ...


Notre bon empereur, à la barbe fleurie (nous y reviendrons plus bas), décède le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle de ce qui semble être, a posteriori, une pneumonie aigue.


Pour ses funérailles, Charles n'avait laissé aucune indication particulière et c'est au terme de cérémonies mortuaires relativement simples qu'il est inhumé sous le dallage de la Chapelle palatine. Tout le contraire des écrits du moine Adémar de Chabannes qui décrit dans ses chroniques, écrites 200 ans plus tard, la redécouverte grandiloquente du caveau voûté par Otton III dans lequel le corps de Charlemagne est retrouvé assis sur un trône d'or, tout équipé, avec une épée d'or, un diadème incorporant un morceau de la Croix sur la tête. C'est bien évidemment du grand n'importe quoi. En 1166, Frédéric Barberousse, empereur du Saint Empire Romain Germanique, obtient la canonisation de Charlemagne et fait rouvrir le caveau afin de transférer les restes de l'empereur dans un sarcophage en marbre, autrement appelé sarcophage de Proserpine.


En 1215, Frédéric II lui fera faire une seconde transition, dans une châsse en or et argent. La légende veut que, lors de cette deuxième exhumation, on aurait retrouvé autour du cou de la dépouille le talisman que l'empereur portait toujours de son vivant.


Mais Charlemagne, ce n'est pas juste l'ascension d'un homme au rang d'empereur. Ca, y'en a eu plein au cours des millénaires ! Non, ce qui est important de noter, c'est ce qu'il en a fait et ce qu'il nous en a laissé. C'est sur quoi je vais revenir dans les lignes qui suivent, alors ne partez pas toute suite !


On s'en doute, déjà, Charlemagne a joué un rôle important dans le fonctionnement de l'Eglise. Suivant les traces de papa Pépin (tiens, c'est rigolo, dit comme ça), il associe l'unification politique à l'unification religieuse de tous les territoires sous son contrôle.


Côté économie, Charlemagne laisse définitivement tomber l'or en tant que monnaie (faut dire qu'il commence à se faire rare dans nos contrées) et fait désormais frapper une monnaie unique, en argent, dès 781. Avant l'Euro, c'est désormais la Livre qui s'impose dans toute l'Europe.


Concernant les autres mesures favorisant le commerce, notons l'entretien des routes, les prix fixés (dès 794), et l'interdiction d'export des armes.


Par contre, là où ça pèche, c'est dans le fait que l'Empire carolingien n'a pas de finances publiques ! Il compte sur le butin de guerre (qui n'est pas super fixe, on en conviendra) et le revenu des domaines appartenant à la dynastie. C'est la seule rentrée à peu près fixe. A Byzance, par contre, on est à l'opposé : impôts levés en argent et leur contrôle financier, centralisation fiscale permettant de payer les fonctionnaires, les travaux publics, l'entretien de l'armée et de la flotte, etc. Oui, de ce côté-là, on peut l'avouer, Charlie est un peu aux fraises.


La renaissance avant l'heure.


Mais là où Charlemagne marque des points, c'est culturellement, lors de ce que l'on a appelé la renaissance carolingienne.


Lors de son règne, de nombreux érudits viennent s'installer à sa cour, comme notamment Alcuin, un de ses principaux conseillers, débarqué d'Angleterre et l'un des architectes du renouveau biblique.


Et s'il n'a pas inventé l'école, contrairement à ce que veut la chanson, il développe largement l'utilisation de l'écrit comme moyen de diffusion de l'information. Le latin est mis en avant. Dans un Empire multi culturel et ethnique, il vaut mieux avoir une base commune ! Cependant, en 789, l'empereur promulgue l'Admonitio Generalis qui ordonne qu'une école destinée aux enfants laïcs soit créée dans chaque évêché. Donc s'il ne l'a pas inventée, il l'a rendue accessible à tout le monde !


Il pousse les évêques à améliorer l'instruction des clercs. Contrairement à la Renaissance du XVe siècle, la renaissance carolingienne fonctionne "à l'envers". En effet, on se tourne vers les écrits antiques pour mieux s'en inspirer. A la cour, Charlemagne encourage l'étude des auteurs de l'antiquité, comme Platon, par exemple.


Mais que le clergé ait accès à une bonne éducation, soit, mais ce que veut l'empereur, c'est que ses fonctionnaires laïcs soient également instruits. Pour ce faire, il ordonne de perfectionner l'enseignement de la grammaire et carrément de réformer l'écriture (je vous en parle juste après).


Des ateliers de copistes, des scriptoria, se développent un peu partout : si on veut s'instruire, on a besoin de bouquins. Et si on a besoin de bouquins, on a besoin de copistes !

Du coup, comme je vous le disais ci-sus-plus haut, pour aller plus vite, si on inventait une nouvelle forme d'écriture ? Hein ? Pourquoi pas ? Eh ben on le fait : c'est la minuscule caroline (non, ce n'est pas une toute petite fille). Cette minuscule, c'est grosso modo celle que l'on connaît encore aujourd'hui, à quelques modifications près. Notez que, pendant 2 siècles, on a abandonné la caroline pour l'écriture gothique. Il faudra attendre la Renaissance pour qu'on l'exhume et qu'on se dise qu'elle était bien plus pratique, lisible et accessible au plus grand nombre !


A poil !


Non, non, rien de vulgaire, mais Il me reste à vous parler d'une dernière chose ... Sa pilosité faciale ! Eh oui, rappelez-vous, dans la Chanson de Roland, on parle de Charlemagne comme de "l'empereur à la barbe fleurie". Alors oui, ok, mais non. Bah non, parce que les Francs, ben ils ne portent pas la barbe, mais une belle moustache tombante, à la Astérix, et ils se rasent le menton et les joues ! La barbe fut ajoutée par la suite à l'iconographie, ben parce que la barbe, ça fait sage. Bon, perso en ce moment, je porte la barbe, mais je ne m'en sens pas plus sage pour autant ... Alors ok, admettons, pendant les campagnes, qui pouvaient durer plusieurs semaines, il ne se rasait pas. Mais disons que c'était plutôt parce qu'il avait autre chose à faire que par goût ! Et les fleurs alors ? Bah non. Là non plus, y'a pas plus de fleurs dans la (non-) barbe de Charlemagne qu'il n'y a de poules sur ma tête à l'instant où j'écris ces lignes ! Pourquoi des poules ? Ben, pourquoi pas ?


Le terme "barbe fleurie" viendrait d'une mauvaise traduction du terme "flori" qui voulait dire "blanc" en ancien français ...


Donc en fait, Charlemagne aurait plutôt dû être l'empereur à la moustache blanche. Oui, ça fait moins classe dit comme ça.


Me voilà au bout de cet article ! J'espère vous avoir appris quelques bricoles sur ce créateur de l'union européenne et de sa monnaie unique, plus d'un millénaire avant les nôtres !


Je vous donne rendez-vous la prochaine fois pour ... quelque chose d'autre, on verra bien quoi.


Carolingiennement vôtre,


Votre humble et dévoué serviteur,






- oDY





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